Je l'ai vu, il est passé sur Canal + en 2010 il me semble.
Mon mari a été choqué de voir tout ça, quant à moi n'en parlons pas...je ne savais pas pour les rajouts, faux cheveux et tout
Même les métisses ne portent pas leurs cheveux naturel, sauf une comédienne (celle qui joue dans Cold Case).
Le défrisage, personne ne l'utilise chez moi car pas besoin, donc c'est un produit que je n'ai pas connu sérieusement de près avant l'adolescence...
Connaissant la soude pour en faire des savons, en remettre sur mon crâne qui en a tant souffert: même pas en rêve!!!
Quant à ma fille, elle aime ses cheveux tels quels.
ça explique que ceux qui fabriquent et vendent ces produits sont des blancs et des chinois!!!
Des personnes pas concernées, qui refourguent aux blacks de la m*** que eux n'utilisent pas et n'utiliseraient pas pour eux-mêmes...
Ce qui m'a fait sourire c'est de voir jusqu'où certains vont pour justifier le fait de se défriser.
Un pasteur afro-américain prétend que c'est quelque-chose de parfaitement naturel pour un noir de se défriser, quelque-chose de très spécifique à la culture afro(limite participant de son essence) car il n'y a que cette communauté qui dénature ses cheveux
Ah oui...la logique parfois me dépasse, ce que dit ce monsieur n'a pas de sens et est faux.
Les arabes aussi et les caucasiens crépus se défrisent, les asiatiques et indiens frisés se lissent les cheveux (oui ça existe).
Si quelqu'un veut se défriser, c'est son choix et tant mieux pour lui, mais pourquoi chercher des excuses à la noix?
Il faut assumer, plutôt que de chercher à coller une étiquette totalement factice: "autorisé par la consensus général".
Le film montre aussi le business des cheveux naturels, le circuit commercial des mèches du "producteur" au consommateur.
Les indiennes les tondent en offrandes pour un voeu aux temples hindous ou les vendent 3 sous pour manger, puis on les trie, les nettoie des parasites et les vend.
Certaines jeunes filles/femmes se sont même faites tondre la nuit par des hommes peu scrupuleux.
En bout de chaîne, le client paye une fortune, comme d'habitude.
Avec son humour légendaire, Mr Rock blaguait et disait aux femmes indiennes de courir si jamais elles voyaient une femme noire dans les parages si elles tenaient à leurs cheveux
Quand je pense qu'aux Antilles, c'était du Coolie-mangé chien, bata-zindien etc... à longueur de temps, et qu'aujourd'hui se sont les mèches les plus chères sur le marché.
En tout cas, les cheveux c'est une affaire très sérieuse là-bas (partout?).
Des femmes, jeunes filles sont prêtent à tout pour se payer leur "weaves", jusqu'à se prostituer et ce dès l'âge de 14 ans.
Les mecs se retrouvent parfois ruinés à force de payer des milliers de dollars pour leurs femmes/leurs filles/leurs copines/le coup d'un moment (que ne feraient-ils pour...), si bien que certains affirment qu'ils préfèrent les blanches car avec ils peuvent leur tirer leurs cheveux pendant l'acte, et ça coûte moins cher au quotidien.
Selon eux les femmes noires font de trop de manière et sont un investissement lourd...ce qui n'est pas faux, elles-mêmes avouaient qu'elles refusaient tout contact au niveau de la tête pour ne pas se décoiffer, faire tenir tout le bazar y compris sous la couette.
Vive l'acrobatie!
Pas très fun ni très sexy aussi de tenter de faire glisser ses doigts dans un piège pareil...
J'ai bien ri en tout cas de leurs blagues
La gamine sur l'affiche m'a fait de la peine, j'avais mal pour elle!
Il parlait aussi des baby-weaves, des bébés défrisés dès 2 ans...c'est fou!!!
A la fin, Chris Rock conclue en disant que le message qu'il transmettait à sa petite fille était que
ce qu'il y a DANS la tête est plus important que ce qu'il y a SUR la tête.Ma conclusion perso:
Un film révélateur de plusieurs problèmes, profonds, dont beaucoup n'ont pas conscience, d'une blessure ancestrale.
On se dénature par obligation de coller à un système, et pas par choix personnel.
Hier, j'étais dans une boutique pour un kit de lissage brésilien, et j'ai aperçu un kit défrisant très doux que j'ai failli acheté par réflexe
Et chéri m'a dit:"t'es folle?! je ne paierai jamais pour ça!!"
whooooooooo! mon chéri fait de super économies avec moi.
Non, j'achète plein d'huiles et composants cosmétiques à la place
Chacun fait ce qu'il veut, je ne porte aucun jugement sur le défrisage ou autre.
Mais franchement pourquoi payer 1500$ pour des cheveux quand tu n'as pas de quoi manger ni des $$$ pour ton loyer?
Les allocs passent là-dedans, des crédits sont pris...pour des poils sur la tête???!
Et enrichir des mecs qui n'en ont rien à faire de ta santé.
Les coiffeurs en fin de carrière sont intoxiqués, malades des bronches et de la trachée...
Pourquoi faire subir à des gamines, des bébés, un traitement dangereux et irréversible, puisque dans ce cas précis leur peau fragile est brûlée très tôt?
Pour la mode?
Pourquoi maintenir à tout pris une illusion avec toutes ces stars black aux chevelures splendides mais made in India?
D'ailleurs, le film montre que les femmes blanches aussi portent des weaves!!!
Comme quoi, ce n'est pas une exclu de black complexés, mais une image beauté imposée à tous les niveaux!
Les caucasiens à cheveux frisés et crépus subissent autant de moquerie voir plus, car leur identité est remise en question (du genre:"t'es sûre de ne pas être adoptée, car tes parents n'ont pas la même touffe que toi", "c'est pas ton père lui" etc...).
Imaginez vous être blanche, crépue, et entrer dans un salon afro pour un défrisage...la tête de la coiffeuse!!!!
Bref, à voir, à partager, à méditer pour soi et se faire son propre jugement, loin de toutes influences extrémistes quelles qu'elle soient.