Coucou les filles! Je faisais des recherches sur les cheveux anémiés et je suis tombée sur cet article du Centre Clauderer:
Carence en fer et chute des cheveux
En bref
Le fer conditionne la bonne santé du sang et celle des cheveux, par voie de conséquence. Son rôle ? Il est indispensable au métabolisme des globules rouges, lesquels transportent l'oxygène des poumons et le redistribuent dans tous les tissus organiques. Le fer est donc vital pour la nutrition et l'oxygénation des cellules de reproduction du cheveu. Un manque de fer installé (anémie ferriprive ou carence martiale) peut entraîner un cheveu plus fin, plus terne, plus rare.
Sommaire
- Vos symptômes
- Sujets à risques
- Pronostic
- Le traitement de la chute
Vos symptômes
Le cheveu s'affine et perd de sa brillance.
La chute des cheveux est chronique et diffuse, sur l'ensemble de la tête. Parfois cette chute n'est pas spectaculaire du tout ! Dans ce cas, vous ne trouvez pas que vos cheveux tombent trop, vous notez simplement une perte de volume qui deviendra de plus en plus significative, au fil des mois. D'autres fois, au contraire, la chute quotidienne est assez importante et vous en prenez vite conscience.
Parallèlement, d'autres symptômes liés à l'anémie peuvent vous mettre sur la piste : fatigue et coups de barre inexpliqués, ongles cassants, paleur de la peau.
Devant ces symptômes, une analyse de sang est recommandée, pour vérifier votre taux de ferritine (réserve de fer de votre organisme). Ce taux doit être égal ou supérieur à 40 ngr/ ml de sang. S'il est inférieur, votre manque de fer a toutes les chances d'être la cause (ou l'une des causes) de votre problème capillaire. Ceci sera à confirmer par un diagnostic approfondi des cheveux.
Sujets à risque
Les femmes d'abord. Le manque de fer provient le plus souvent de pertes de sang excessives et non compensées par l'alimentation quotidienne. Les déficits touchent donc principalement les femmes en âge de procréer. Celles-ci perdent en moyenne deux fois plus de fer que les hommes et près de la moitié d'entre elles seraient plus ou moins carencées, selon différentes études.
Sont donc à surveiller particulièrement :
-Les cycles menstruels abondants et prolongés.
-Le port d'un stérilet, pour les mêmes raisons.
-La grossesse : à partir du quatrième mois, le fœtus utilise directement le fer de sa mère pour fabriquer ses propres globules rouges. De plus, les accouchements s'accompagnent de perte sanguine importante.
-L'allaitement, les maternités rapprochées et/ou multiples.
-Les régimes restrictifs prolongés.
-Les femmes souffrant d'une alopécie androgénétique ou d'une pelade : notre expérience nous montre que ces chutes sont souvent accompagnées, en parallèle, d'un manque de fer. Si vous vous trouvez dans ce cas, il faut donc particulièrement surveiller votre taux de ferritine, de façon à optimiser votre traitement anti chute.
Durant toute leur vie gynécologique active, les femmes ont des besoins en fer beaucoup plus importants que ceux
des hommes. Ces besoins différents sont souvent mal connus et à l'origine des anémies féminines.
*Puberté
*Adulte
*Enceinte
*Allaitant
*Ménopausée
AJR Femme
14-18 mg
16-18 mg
25-35 mg
20-22 mg
9 mg
AJR Homme
12 mg
9 mg
Les végétariens également
Ils représentent une autre catégorie à risque pour l'anémie. Deux raisons à cela :
1) Les végétaux contiennent moins de fer, en moyenne, que les viandes ou les poissons.
2) Mais surtout, le fer contenu dans les légumes (fer non-héminique) est de 4 à 5 fois moins bien absorbé par l'organisme que celui venant de la viande ou du poisson (fer héminique).
Exemple : Les lentilles cuites contiennent 2,5 mg de fer non-héminique par 100 g ; le foie de bœuf, lui, en contient 10 (et, en plus, il est 5 fois mieux absorbé par l'organisme). Faites le calcul, pour absorber l'équivalent en fer de ce qu'apporte un foie de 100 gr, il faut avaler un plat de lentilles cuites de 2 kg !
Pronostic
Une alopécie par carence ferrique se stabilise totalement lorsque la cause qui l'a provoquée disparaît. Mais il convient d'être patient, la reconstitution du stock de fer de l'organisme prend du temps et requiert une supplémentation de longue durée. Il faut compter au minimum 3 mois de traitement (c'est le temps que mettent les globules rouges à se former) et 2 mois supplémentaires pour que les repousses commencent à affleurer.
Entre-temps et en parallèle, il est conseillé de suivre un traitement capillaire local, pour limiter les dégâts provoqués par le manque de fer. En clair, il s'agit :
1) de déclencher plus rapidement le retour des repousses,
2) d'aider le cheveu à reprendre de l'épaisseur, en rééquilibrant ses trois fonctions vitales, avec la méthode Clauderer.
Le traitement de la chute
1. La supplémentation
Quelque soit le médicament qui vous est prescrit par votre médecin (Tardyferon, Fero-Grad...), celui-ci n'est pas à prendre à la légère. Le fer est un élément fragile, facilement inhibé, et le traitement doit suivre certaines règles :
La prise.
En gros, avant les repas, vous optimisez l'absorption, pendant les repas, vous optimisez la tolérance. Le fer est en effet mieux absorbé s'il est pris avec un verre d'eau (ou, mieux, un verre de jus d'orange), 1/4 d'heure avant un repas. Cela dit, en cas d'intolérance (douleurs abdominales, constipation, diarrhée...), mieux vaut le prendre en plusieurs fois au cours du repas, plutôt que de décider d'arrêter le traitement.
Bonnes alliances.
La vitamine C multipliant par trois son absorption, il est bon de consommer des légumes, des salades et des fruits qui en contiennent beaucoup (les agrumes, en particulier). Mais attention, pas à n'importe quel moment de la journée : au cours du repas qui suit la prise, sinon, l'influence de la vitamine C n'aura pas d'effet sur le fer.
Mauvaises alliances.
Il ne faut pas boire de thé ou de café, dans l'heure qui suit la prise car leur tannin diminue la fixation du fer. Il ne faut pas non plus absorber trop de laitages, aux repas qui suivent la prise, le calcium étant également inhibiteur.
Enfin, la nourriture quotidienne tiendra compte des aliments riches en fer, afin d'agir en synergie avec la supplémentation. Cf. notre dossier Alimentation et Chute des Cheveux.
2. Le traitement capillaire local
Il vient en complément de la supplémentation et se justifie à deux niveaux : pendant la cure de fer, il aide à oxygéner et maintenir en vie les follicules pileux et les racines qui ont tendance à s'atrophier sous l'effet de l'anémie. À l'arrêt de la chute, il aide les repousses et les cheveux à retrouver force et brillance. Pour bénéficier d'un traitement personnalisé à votre problème Diagnostic des cheveux avec analyse de leur racines et de leur kératine.
Source: http://www.centre-clauderer.com/chute-cheveux/non-androgenetique/carence-fer/
Dernière édition par Kiskeya le Jeu 5 Nov - 12:08, édité 2 fois